Fracture du col du fémur …et si on évitait les chutes ?

Chaque année, 70 000 personnes sont victimes d’une fracture du col du fémur. Pour beaucoup des femmes âgées de 82 ans et plus.

Dans la majorité des cas, lorsque l’état de santé de la personne le permet, le seul traitement est la chirurgie avec le remplacement de l’articulation par une prothèse de hanche.

Si la médecine et la chirurgie ont beaucoup évolué, il reste que cette intervention comporte des risques de complications (dépendance, anxiété, institutionnalisation, embolie, phlébites, pneumopathie, infarctus…jusqu’au décès).

A l’origine de ces fractures, le plus souvent , les chutes ! En France, près d’un tiers des personnes âgées de plus de 65 ans fait au moins une chute par an, soit environ 2 millions de personnes. La chute de la personne âgée doit toujours être traitée comme un événement grave et doit inciter le(s) professionnel(s) de santé à un questionnement sur son origine et sur les moyens à mettre en oeuvre pour éviter les récidives.

La chute n’est pas une fatalité .Ca n’est pas parce qu’on est âgé qu’on doit tomber !

Bien souvent, on ne relève pas une cause à cette chute mais plusieurs causes avec un effet additif de celles-ci : l’état de santé de la personne (perte de densité osseuse, troubles sensoriels, affections neurologiques, cardio vasculaire, altération des facultés cognitives, troubles loco-moteur, altération de l’équilibre et de la marche …), ses comportements ( prise de médicaments psychotropes, cardio-vasculaires, activités ou sédentarité, peur de chuter, dénutrition, carence, mauvais chaussage…), son environnement (mauvais agencement du domicile, éclairage insuffisant…isolement).

L’altération de l’équilibre et de la marche est un facteur réversible. C’est dire l’importance du dépistage , de la prise en charge préventive.

Le pied, comme l’ensemble de l’organisme connaît les mêmes phénomènes de vieillissement : il vieillit ! Avec l’âge peuvent apparaître diverses pathologies qui peuvent retentir sur les capacités motrices et donc l’autonomie. Pour n’en citer que quelques unes : hallux valgus, griffes d’orteils, cors, oeil de perdrix, troubles statiques et dynamiques en lien avec des affections neurologiques , une artériopathie, un diabète, de l’arthrose, un surpoids … Et là aussi, on constate souvent une accumulation de problématiques avec une expression polypathologiques.

Notre  prise en charge repose sur un bilan podologique, et sur un traitement orthétique : voir nos  pages  bilan et  solutions. Du conseil de chaussage, aux semelles orthopédiques, aux chaussures sur mesures, aux orthoplasties, nous avons une solution à vous proposer.

Bien vieillir jusqu’au bout , restez debout !

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